(C2S1) - Rapport d'enquête (01/08/2023 à 10h45)

Mardi 1 Août 2023 - 10h45

Jack était dans le bureau en train de finir de remplir des dossiers quand le postier entra lui donnant une grande enveloppe. Comme elle en avait l'habitude, elle avait signé le reçu et une fois le postier parti, elle ouvrit le pli. Dedans se trouvait un rapport sur un incendie ayant eu lieux trois mois plus tôt. L'expert avait pris son temps, faut croire qu'un feu à Cloudcroft est bien moins important qu'à Los Angeles. Rapidement, elle avait lu le rapport, d'après l'enquête de l'expert, c'était criminel et non accidentelle comme tout le monde le pensait. Super, un peu de boulot en plus pour la police.

La Capitaine informa ses collègues qu'elle devait se rendre au poste de police afin de faire suivre le rapport directement. Au volant du véhicule de service de la caserne, qui était estampillé au logo des pompiers, elle arriva en un peu plus de dix minutes au bureau du Shériff. Là bas, tout le monde la connaissait, même le rookie. En même temps, les policiers et les pompiers ont pour habitude de travailler ensemble assez souvent. A l'accueil, la secrétaire lui fit un grand sourire, visiblement contente de voir Jack. "Bonjour, j'ai un rapport d'enquête sur l'incendie de la ferme des Kincaid. Est-ce Joseph est là que je lui donne et que je lui explique. Il était sur l'affaire, je pense que c'est mieux que je le donne à lui." La secrétaire était super sympa et offrit même un donuts à Jack qui la remercia. L'officier avait été appelé, le temps qu'il arrive, elle discutait un peu de tout et de rien avec la femme de l'accueil.

Sebastian Strauss, plus communément appelé le "rookie", venait de gaffer une fois de plus. Il avait scanné un rapport d'enquête à la mauvaise personne. Des données dites confidentielles venaient de s'échapper par le réseau de leur imprimante pour se retrouver dans la boîte mail de quelqu'un, là-dehors. - Heureusement que ce n'était pas en lien avec les Neon Killer... Joseph n'allait même pas lui passer une soufflante, à la place il lui tapait sur l'épaule d'un geste qui voulait dire "fais VRAIMENT attention, la prochaine fois" puis s'en allait retrouver son bureau, l'esprit ailleurs. Si son corps était bien présent, il ne réclamait qu'une chose, comme en témoignait sa jambe qui s'agitait sous le bureau : revenir en arrière pour revivre sa scène de la salle de bain de la veille au soir avec @Kerruan. Tellement plus surprenant et étonnement satisfaisant que les tâches qu'il devait effectuer ce matin. Quand Giselle l'appelle, c'est pour lui annoncer que @Jack l'attend à l'entrée avec le rapport de l'expert concernant l'incendie de la ferme des Kincaid de quelques mois plus tôt. - J'arrive. Merci Giselle. Il termine son café et descend dans le hall pour retrouver sa collègue pompier. - Tu as de la chance, je n'étais pas sensé bosser aujourd'hui. Mais tueurs en liberté oblige. Il lui tape la bise, l'invite à le suivre jusqu'à son bureau, n'oubliant pas au passage de prendre un donut sur le bureau de Giselle à qui il adresse un clin d'oeil. - Comme si on avait pas assez à faire. Joseph prend le dossier tendu par Jack, le parcourt rapidement des yeux, le repose sur son bureau. - Comment ça va à la caserne ?... Je te sers quelque chose ?

Elle attendait patiament, elle n'était pas pressée et si intervention il devait y avoir, son équipe la contacterait immédiatement. La ville n'est pas si grande et rarement bouchonné, ce qui facilite les choses pour se déplacer en toute rapidité. La secrétaire, lui demandait comment ça se passait à la caserne en ce moment. Clairement, c'est moins tendu qu'ici au poste de police. Les pompiers ne s'occupent pas des affaires criminel m, les meurtre ce ne sont pas leur rayon. Leur seule expertise pourrait être demandé dans le cas d'incendie criminel à répétition, mais ce n'est pas le cas et quelque part tant mieux. Des tueurs en série c'est déjà bien trop pour une bourgade comme Cloudcroft.

Joseph arriva et les deux se saluérent, ça faisait plusieurs années qu'ils se connaissaient. "Désolé pour ton jour de congé. J'espère que t'arrive à avoir un peu de temps pour te reposer quand même ?" demande telle. La police était très sollicité en ce moment, ça ne devait pas être évident. Elle suivait l'agent dans son bureau pour continuer à discuter. " J'imagine qu'on a moins de boulot que vous. C'est calme surtout à cette période de l'année. Pas mal de monde sont en vacances ça se ressent," explique telle, mais des la rentrée elle sait qu'une augmentation du nombre de carambolage aura lieu comme chaque année. "Je veux bien un peu de café s' il te plaît, dans sucre," précise telle. C'était suffisamment tôt pour qu'elle veuille bien en boire. "Je sais que t'as rien le droit de me dire. L'enquête avance ? Vous avez des pistes sur l'identité des tueurs ? Et du nouveau pour les parents de Gabriel ?" Elle ne demandait pas les détails, il pouvait juste répondre par oui ou non, ça ne divulguait pas grand chose de l'enquête en cours. Tout le monde se posait des questions." Tu sais que les gens nous interroge sur l'affaire NK, ils s'imaginent que les pompiers sont au courant de tout. On est pompier, pas policier. Je ne serais pas étonné si bientôt ils nous téléphonent pour nous signaler quelqu'un de suspect qui rode autour de leur maison, "
Explique telle en pensant à la bêtise des gens. Mais bon tout le monde avait peur, alors elle comprenait qu'ils cherchent de l'aide et du réconfort ou ils le pouvaient.

- C’est un peu difficile de se mettre en Off c’est sûr. Déjà parce qu’on ne se sent plus en sécurité nulle part et parce que tout le monde peut être suspect. Un petit sourire de circonstances, il dit ça avec légèreté mais au final, c’est bien vrai. Les deux agresseurs qui s’étaient fait connaître le soir de la mort de Gabriel Alcott avaient réussi, en un laps de temps finalement assez court, à semer la terreur partout à Cloudcroft. Par dessus le marché, il y avait cette journaliste qui continuait à alimenter les théories les plus folles. - Tu veux aller dire bonjour à @Colette ? Il se marre en allant lui servir un café. - Elle est en cellule jusqu’à demain. Il n’en dit pas plus et vient poser la tasse devant @Jack, curieuse d’en savoir plus sur l’enquête. - On n’a pas grand chose. Il n’en dira pas beaucoup plus, parce qu’il n’y a pas beaucoup plus à dire, si ce n’est des suppositions qu’il se gardera de partager tant qu’il n’aura rien pour les confirmer ou les infirmer. - Et sinon toi, comment ça va ? Tu prends des vacances cet été ? Ou tu attends la hors-saison ?

"J'espère que vous allez tenir le coup avec tout ça. Vous allez avoir du renfort ?" demande t'elle à Joseph. Ici c'est une petite ville, ils ne sont pas spécialement habitué à gérer des meurtres. Un c'est beaucoup, mais une série de meurtre ça commence à demander des compétences un peu plus spécialisé, du moins c'est ce qu'elle. C'est peut-être les séries télé qui lui font penser ça. Il lui parle de Colette, visiblement enfermée. Ceci fait largement sourire Jack. "Rends nous service à tous, ne la fait pas sortir !" Ce n'est surement pas la seule qui voudrait que ce genre de chose arrive.

Concernant l'enquête, elle savait qu'il ne pouvait pas lui en parler, mais le simple fait qu'il dise qu'il n'ait pas grand chose, ça confirmait que ça n'avançait pas beaucoup. Les tueurs avaient l'air d'être méticuleux et de ne rien laisser au hasard. "Tu crois que... ce sont des pro ?" Des tueurs pro, ça existe ? Pas dans le sens tueur à gage, mais des sérial killer tellement fort et doué que ça reviendrait à les décrire tel des professionnel, l'idée lui faisait froid dans le dos.

"Ça va, hormis tout ce qu'il se passe en ce moment, je pense que je m'en serais passé, comme tout le monde," explique t'elle. Concernant les vacances, elle n'était plus vraiment sûre. "J'avais peut être prévu de partir quelques jours en septembre. Quand je vois ce qu'il se passe, je me dis que ça serait peut-être mieux de faire ça maintenant. D'un autre côté, partir et ne pas aider quelqu'un qui pourrait avoir besoin de mon aide... Je peux pas. Comme toi, mon boulot c'est d'aider les autres. Alors, je vais rester en espérant sauver le plus de vie possible !" L'avenir lui dira si elle parviendra à le faire. "Je ne vais pas te déranger plus longtemps, je pense que tu dois avoir pas mal de boulot à faire avec tout ça." Au moins, elle était venue pour lui donner les documents, c'était fais, elle n'allait pas abuser de son temps.