■ CHAPITRE 4 - DEUXIÈME ÉTAGE

@Teresa et @Jasmine, vous avez fait votre choix, vous quittez le hall d'entrée et vous dirigez vers le 2e étage en quête du bureau de l'ancien directeur. Il est temps d'affronter vos peurs les plus enfouies dans un endroit plongé dans le noir complet. Les flammes dansent à l'extérieur et vous offre une luminosité macabre et effrayante. Le silence règne. Bon courage.

EXPLICATIONS
Vous pouvez rp à partir d'ici.
@The Storyteller interviendra pour vous indiquer quand vous aurez trouvé le bureau.
Pensez à vous armer... et pas que de courage. Vous trouverez bien de quoi vous défendre par ici, n'est-ce pas ?

(OOTD) | Le choix avait été fait, le deuxième étage serait vôtre, tout du moins, en théorie, partagé avec @Colette, si elle ne venait pas à vous tendre un piège, si ce n'était pas un message du Neon Killer "inconnu" ou peut être de @Jack qui se faisait passer pour la journaliste. Tout semblait possible de ton point de vue, tout, absolument tout, plus rien ne pourrait t'étonner, malheureusement, surtout pour faire dans les bassesses les plus incroyables. Les morts pleuvaient depuis le début de la journée. Il n'y en avait que d'une dont tu doutais, la mort de @Joseph, tu ne cessais de penser qu'il était peut être ici, sous un masque, même si pour le moment, le doute persistait, même si à priori, il n'était pas complet, mais tu savais qu'un retournement de situation pourrait se faire. Non, pas de la part de @Teresa, mais qui sait pour les autres, qui sait si ce n'est pas @Bastian qui mettra un coup dans le dos de @Colby une fois arrivé au compteur d'histoires électrisantes ? Qui sait si ce n'est pas @Marshall qui s'amusera d'un @Sidney presque sans défense en train de faire le guet et qui donc ne s'attendrait pas à une attaque du marshal mais pas d'un officier de police, encore moins d'un adjoint du shérif ? Quid du FBI ? Auront-ils servis à autres choses que de jouer les plantes vertes ? Ce n'est pas le désormais fantôme de @Kerruan qui vous dira le contraire, non, certainement pas.

" T'as retenu le mot de passe de Sidney ? Pense à une chanson de Lagaf, je sais pas si tu connais d'ailleurs, c'est français mais terriblement drôle ... Il est beau le lavabo, il est laid le bidet ... Peut être que je la chanterais aux tueurs, peut être qu'ils pourraient aimer, je sais pas, je crois pas que ça soit le style de Jack, peut être plus celui de Joseph ... "

Tu veux faire de l'humour, tu dis cela comme l'évidence, pour Joseph alors qu'il est à priori mort, froid depuis quelques heures maintenant mais qui sait si ce n'est pas pour vous faire baisser votre garde ? Quoiqu'il en soit Teresa a un flingue et un couteau. Toi, tu n'as qu'une trompette, mais peut être que ça pourrait servir.

" Fais gaffe de pas glisser avec ces armes là, on sait jamais. Allons retrouver Colette, tu veux bien ? Enfin, peut être qu'on devrait l'appeler Cosette, comme dans les Misérables ... En vrai, son surnom est mieux que son prénom. Tu savais que Cosette s'appelait Euphrasie en vérité ? Je sais pas pourquoi je te dis ça maintenant, peut être pour te montrer un peu de culture avant qu'il ne soit trop tard et que le champs brûle. "

Tu hausses alors les épaules. Et vous avancez vers le meilleur ou le pire, l'avenir le dira.

Vous venez d'affronter vos peurs les plus profondes dans le noir complet. Vous avez gravi les marches jusqu'au second étage en vous retournant à chaque bruit. Vous avez pourtant échappé à l'enfer, du moins, vous l'espérez. En ouvrant la porte de l'ancien bureau du directeur, vous vous sentez soulagé de retrouver @Colette tranquillement installée à sa chaise. Elle se redresse, s'approche de vous en souriant. L'heure est aux explications et, pour autant, vous n'êtes pas encore sortis d'affaire.

EXPLICATIONS
@Colette intervient dans ce rp.
Il est l'heure pour vous de lui poser toutes les questions que vous souhaitez.
La clé est dissimulée dans le bureau et @Colette ne l'a pas encore retrouvée. Pressez-vous, le temps vous semble déjà compté.

(OOTD) | Cosette s'en était mis plein les poches il y a quelques semaines avec les 25 000 dollars pour ce fichu téléphone dont Teddy et toi aviez trouvés le code. Elle le savait, elle l'avait peut être même trafiqué, difficile à dire, mais elle avait de quoi voir venir pour une année, voir même un peu plus. Mais pour le moment, tu n'y pensais plus, et puis, si vous mourrez, cet argent ne servira à rien, n'est ce pas ? Non, à rien du tout alors il n'était pas une priorité de récupérer cela. Il faudrait qu'ils vivent, et peut être que faire le pied de grue devant l'entrée n'était pas sans risques ... Tu te dis que forcément @Jack en profitera, ça te parait logique, elle ne sait qu'agir en opportuniste. Pourtant, au fond de toi, ton coeur te dictait des choses différentes ...

" On les récupérera pour payer les études de la noisette à l'université, pour ses études de médecines ! Un grand avenir l'attend ! "

Tu feras tout pour ça en tout cas, tu veux déjà miser sur le futur, tu le désires plus que tout. Tu lui apprendras à jouer de la trompette pour commencer quand elle sera petite, ou petit puisque tu es persuadée que c'est un mini-Kerruan qu'elle a dans le tiroir. Et donc, pour t'amuser, pour détendre l'atmosphère, tu lui étends un peu ta culture. Mais elle connait l'oeuvre, et tu souris malgré toi à sa réplique. Mais elle ne plaisante plus, elle a le flingue, mais elle a aussi le couteau, toi, tu as juste ta trompette, un harmonica aussi, et ta voix cristalline, même si tu pourrais tenter de chanter faux pour faire saigner des oreilles, une arme ultime à la Black Canary, ou à la Black Cat pour les plus fins connaisseurs encore. Et finalement, elle se montre désolée, désolée que ton choix se soit portée sur la méchante, méchante que tu as réussi à faire jouir deux fois mais elle veut t'épargner de l'achever ... Tu espères ne pas avoir à faire ça, avoir à faire à l'autre tueur pas elle, pas encore, pas maintenant ... Tu sais que ce serait eux ou vous dans cet asile, que quoiqu'il en soit l'aventure prendra fin ici, nul par ailleurs.

" Comme si tu pouvais savoir, pourquoi t'es désolée ? Je me doutais qu'elle pouvait être mêler à tout ça depuis le début, depuis le soir de la mort de Gabriel, c'est utile d'être dans les forces de l'ordre, les pompiers, facile pour couvrir ses traces ... Alors j'ai voulu me rapprocher d'elle pour comprendre, pour savoir, et le courant est passé, je suis tombée dans mon propre piège ... Mais bon, on dit qu'il faut être prêt de ses ennemis pour mieux les surveiller, n'est ce pas ? Mais rassure toi, t'auras pas à faire ça. "

Non, elle n'aura pas à le faire, car Jack va vous éviter et qu'elle ira tuer les autres ... Là, vous aurez à faire au fantôme de Joseph ... Mais vous êtes à présent au deuxième étage et le bureau approche après une montée des escaliers à pas de loups. Et en ouvrant la porte, ce ne sont pas des néons que vous trouvez mais Colette, installée presque tranquillement là.

" Vous saviez depuis le début qui étaient les tueurs, n'est ce pas ? Dites nous qui sont-ils, leurs motivations et où se trouve cette putain de clé, qu'on se casse vite fait bien fait de là ! "

Tu veux savoir même si tu ne sais pas si ce qu'elle te dira est à prendre pour argent comptant. Mais au moins, même si vous venez à mourir dans quelques minutes en sortant de ce bureau, au moins vous aurez eu la vérité, le fin mot de cette histoire.

Ils sont là, les documents qui lui serviront de ticket vers la postérité. Tout ceci a un goût appréciable, c’est indéniable, mais la sensation est aussi très amère. La journaliste ne le confessera jamais, du moins, pas ainsi, dans un tel contexte, mais les événements qui se sont enchainés l’ont profondément marquée. Dire qu’elle est éprouvée ne serait qu’un doux euphémisme comparé au vide qu’elle ressent jusqu’au plus profond de son être. Colette a la sensation d’avoir vendu son âme au diable en agissant comme elle l’a fait, prête à tout, plus particulièrement au pire, comme un animal affamé à qui on aurait fait miroiter un morceau de viande bien juteux et saignant. La vérité, c’est qu’elle a intégré très rapidement une glaçante vérité : Pour espérer parvenir à démasquer les monstres honteusement dissimulés derrière le masque à néons, il faut être prêt à ne reculer devant aucun obstacle, aucune difficulté, aucune saloperie et surtout… Surtout… Ne reculer devant aucun sentiment, aucune émotion ou relation humaine. Des amis de longue date, elle a conscience d’en avoir perdu sur cette enquête, mais ce soir, elle a le mérite de confirmer que le jeu en valait la chandelle. Tout sacrifier pour pouvoir les faire tomber avec une preuve de choix le moment venu… Le moment, il est venu à présent !

La journaliste d’investigation tourne une page, puis une autre, presse le papier contre la pulpe de ses doigts et se penche sur chaque lettre, chaque mot, chaque phrase et chaque paragraphe avec une attention particulière. Un sourire étire ses lèvres mais les bruits qui émanent du couloir et se rapprochent d’elle l’arrachent à la satisfaction précédemment éprouvée. Le soulagement devra attendre car, pour l’heure, sa vie est peut-être en danger. Ses jours sont-ils comptés ? Elle est persuadée qu’elle a contribué à toute cette folie qui anime les assassins de Cloudcroft en leur offrant une telle visibilité dans les médias. Son métier n’a-t-il pas servi à assurer la continuité entre les réseaux sociaux et toutes les personnes d’un certain âge qui n’utilisent pas ces services ? L’heure de toutes ces questions subsidiaires viendra, c’est une certitude, lorsqu’il n’y aura plus aucun risque pour personne… Lorsqu’il n’y aura plus que cela à ronger sur un os un peu trop pourvu à l’heure actuelle. En un geste assuré, la reporter glisse le dossier dans son intégralité dans une poche intérieure de sa veste qu’elle a pris soin de concevoir elle-même afin qu’il soit impossible de repérer l’ouverture à moins d’être au courant de sa présence ici. Le rembourrage utilisé permet d’atténuer la facilité avec laquelle il pourrait être possible de deviner la présence d’un objet ou document à l’intérieur du tissu. Un temps d’avance, comme à son habitude.

Un sourire étire ses lèvres malgré elle lorsque ce sont @Jasmine et @Teresa qui passent le pas de la porte. Ne comptez pas sur Colette pour l’avouer, mais elle est diablement soulagée par la présence des deux femmes. Elle redoutait une apparition supplémentaire d’un autre binôme nettement moins appréciable. Le sang sur les vêtements de @Teresa ne manque pas d’attirer son attention, alors que cette dernière la fouille et passe à côté de cette fameuse poche rembourrée. Une évidence, l’inverse est tout bonnement impossible. « @Jack l’a eu ? » Le ton est très neutre, bien qu’une pointe de compassion émane d’une gorge plus nouée qu’à l’habitude. Elle sait, la journaliste. Elle ignore qu’elles savent également, toutes les deux. « @Livia est morte… Elle aussi, elle a été assassinée… Mais pas par @Jack… Par… » Un claquement de porte vient l’interrompre. Celle du bureau. Un coup de vent ? Possible. Davantage ? Fort probable aussi… Un frisson la traverse sans pour autant la paralyser. Il lui en faut plus. « Bien-sûr que j’ai mes soupçons depuis le début, @Jasmine. Mais je ne suis pas de cette tranche de journalistes qui accusent sans avoir de quoi étayer leur propos… Il me manquait un élément capital et… Je l’ai trouvé ! »

Le seul problème ? « Sans réception, il faut absolument que je parvienne à sortir d’ici pour communiquer l’information au reste du monde et mettre un terme à cette boucherie. » Elle marque une pause, les toise toutes les deux du regard et propose… « Entraidons-nous, je vous communiquerais l’identité du second Neon Killer une fois que nous aurons mis la main sur cette clé. »

(OOTD) | A quoi est ce que tu pouvais t'attendre en posant tes questions ? Tu ne t'attendais à rien, mais tu es quand même déçue, c'est bien ça le pire dans cette histoire ... A un moment aussi critique, Colette fait du Cosette, mais tu n'as même pas pitié d'elle, tu serais même prête à l'achever sur le champs pour que son scoop elle se le mette dans son petit derrière de blonde décérébrée. Parce que oui, tu te demandes ce qu'il y a dans sa boite crânienne. Plus le temps passe, plus tu te dis que c'est plus petit qu'un petit pois, que c'est encore plus petit que ce que possède Homer Simpson. Les palpations de @Teresa ne semblent pas la gêner, limite comme si elles n'existaient pas. La clé n'est pas celle de son petit paradis visiblement ... Et donc, la blonde pose la question en voyant le sang sur les vêtements de la brune. Quelle compassion, que d'empathie dans celle-ci, waouw c'est dingue ... Mais c'est l'hispanique qui est la plus proche de la blonde, c'est elle qui donnera le coup, tu en es persuadée à 100%. Et donc, elle pense vous donner un scoop en parlant de Jack dans cette position là mais non ... Elle semble prête à vous donner le deuxième tueur mais comme dans les films les plus hasardeux, un claquement de porte l'interromps. Quel timing ... Même dans les pires nanards, c'est mieux que ça niveau scénario qui semble se tenir sur le dos d'un timbre poste, à moins que ça ne soit la matière grise disponible dans le cerveau de la Cosette. Elle s'autocongratule ensuite, mais la vérité est qu'elle te donne juste envie de lui faire bouffer son dentier ... Il n'y a donc que son papier qui compte, son scoop et rien d'autres, c'est clairement à gerber, et si tu avais manger quelques mets délicats que Teresa avait préparé, peut être que tu pourrais en faire des caisses sur elle, en lâchant quelques unes qui pourrait lui faire comprendre ce qui se passe dans ton crâne, mais tu n'auras pas ce super pouvoir dans l'instant, peut être une autre fois quand elle sera en prison, parce qu'elle aura entravé une enquête ... Parce que oui, il est certain qu'elle détient des informations qui auraient pu faire en sorte d'éviter ce carnage, mais non, il lui manquait un élément pour confirmer toute sa théorie, comme si tu étais le pape en somme. Elle n'est pas réaliste, à croire qu'elle se trouve dans un multivers où les morts vont revivre comme si c'était un jeu vidéo ... Et donc elle marchande comme si c'était le moment ... Si elle te fait bouillir de l'intérieur, tu laisses celle qui la plus proche de la blonde répondre, lui faire comprendre ce qu'il faut même si tu la trouves bien trop gentille pour le coup, ce n'est pas le moment de te ramollir ma Teresa ! Mais si les mots sont salés, c'est le coup de boule qui part qui te fait sourire. Il est tellement mérité depuis le début de cette sombre affaire.

" On peut pas dire qu'il n'est pas mérité celui-ci. Mais je trouve que c'est encore presque trop gentille. Vous savez Colette, quand je suis arrivée en ville, avant que tout ceci ne se produise, je vous aimais bien. Vous étiez la petite journaliste de campagne qui semblait proche des citoyens, mais je vois bien que vous vous en fichez de ces personnes que pourtant vous connaissez bien ... L'heure est fatidique, mais vous vous fichez bien de qui va survivre du moment que vous, vous survivez pour avoir votre putain de scoop de merde là. Réveillez-vous bon sang ! Vous n'êtes qu'une blonde décérébrée, une potiche de première qui ne regarde que son nombril. Je serais vous, j'irais aux Bahamas me refaire une nouvelle poitrine histoire d'être encore mieux protégée quand vous aurez un accident de voiture, deux airbags en plus c'est toujours mieux ! On va chercher cette clé, et si jamais on doit croiser Jack ou le défunt Joseph revenu miraculeusement d'entre les morts, je peux vous assurer que vous allez servir de bouclier ! J'espère pour vous qu'on trouvera cette clé rapidement, et qu'après ça, on n'aura plus jamais à entendre parler de votre sale gueule ! "

Peut être parce que tu seras morte Jasmine, mais peu importe. Cracher ton venin t'as fait un bien fou, tu sens comme un peu moins de pression sur tes épaules tout d'un coup, mais déjà tu délaisses la péripatéticienne de l'information, au profit d'étagère poussiéreuse et de tiroirs ...

« Tu en fais des tonnes, constamment. » Note la journaliste, un fin sourire dessiné sur ses lèvres. L’attitude de @Teresa aurait tendance à lui taper sur le système, elle est tout ce que Colette ne peut pas se permettre d’être : impulsive, irréfléchie, irresponsable et complètement colérique. Son regard se perd sur les traits d’un visage qui ne reflète plus grand-chose d’admirable. L’investigatrice n’étouffe même pas le soupir déçu qui filtre entre ses lèvres et révèle ô combien le manque de contrôle flagrant de @Teresa sur ses émotions lui inspire la pitié. Preuve ultime ? Le coup de boule qu’elle vient lui asséner. Le geste, brutal, la fait reculer et se heurter au dossier de sa chaise de bureau poussiéreuse. Colette étouffe un cri de douleur, les doigts immédiatement happés sur son arcade qui saigne et lui lance. « Oh wow… » Elle a le sourire aux lèvres, la journaliste. Une moue qu’elle devine insupportable, de celles qui confirment qu’aucune victoire n’est possible contre elle, jamais ! Que @Teresa profite de cette maigre satisfaction qu’elle ressent, de la fierté pitoyable qui la gagne après une telle action… C’est la seule chose qu’elle obtiendra. Certains recherchent une vengeance immédiate et tragiquement personnelle. Colette est en quête d’une véritable résolution, d’un point final ferme et définitif. Les deux femmes ne nagent pas dans les mêmes eaux. @Teresa pense être un requin alors qu’elle n'aura été qu’un petit poisson d’eau douce protégé par les uns et les autres tout au long de cette tuerie. Qu’elle remercie ses bonnes étoiles, pendant que la journaliste, seul véritable requin de cette putain de ville, se charge de faire tout le sale travail en ne reculant devant aucun obstacle ni aucun sacrifice.

« Tu peux continuer à perdre du temps et à brasser de l’air autant que tu veux avec tes grandes tirades révoltées et théâtrales… Mais au cas où tu ne l’avais pas encore compris, chérie, il y a deux tueurs qui se baladent dans le coin et qui nous découperont en pièce si tu ne fermes pas ta jolie petite bouche ! » Elle parle fort, la mexicaine. Trop fort pour leur bien à tous, ici. Comme une preuve de sa bonne foi, elle lève néanmoins son téléphone, le déverrouille et le tend à @Teresa, puis à @Jasmine. « Il n’y a plus de réseau à nouveau. Je suppose que l’accalmie était un coup monté, une manière d’attirer un maximum de monde ici… L’étau se resserre, ils l’ont bien compris ! » En parlant de l’acolyte de @Teresa… L’attention de @Colette se reporte sur la blondinette. « Excuse-moi, t’étais en train de parler ? J’ai décroché dès l’instant où tu t’es mis à parler de mérite en prouvant, une fois de plus, à quel point tu es à côté de tes pompes… Un thème récurrent, d’ailleurs. La marque de fabrique de votre duo… À une exception près ! » Un clé d’œil. La journaliste se redresse et s’éloigne pour chercher la clé de son côté, loin des deux hystériques incapables de faire preuve d’intelligence. Elle est surprise qu’elles soient parvenues à aller aussi loin toutes les deux en agissant de la sorte.

(OOTD) | Tu as pu extérioriser tout ce que tu avais à dire à l'autre blonde de la pièce, et mine de rien, ça fait un bien fou. Tu sais qu'elle est trop bête, pour rester polie, pour comprendre que la plus à côté de la plaque, c'est bien elle, et de loin, depuis le départ en fait, depuis la nuit où Gabriel a été tué, par Jack ou l'autre tueur d'ailleurs, peu importe, qui l'a fait, ils sont deux, complices jusqu'au bout des ongles. Et la vérité, c'est que la blonde est complice de tout ça, à cacher des informations, à vouloir son scoop à tout prix, en parlant de rumeurs sur les réseaux, elle leur a donné du crédit, elle a amplifiée la psychose, elle est mouillée jusqu'à la culotte que @Kerruan aurait pu vouloir lui voler s'il était encore en vie ... Cette pensée te fait presque sourire alors que tu écoutes d'une oreille la réplique de @Colette. Une réplique à son image, à son niveau, montrant que même un petit pois était trop gros dans sa caboche vide de tout esprit logique, le respect est mort depuis longtemps, tu le savais, mais là, elle atteint des sommets d'ingratitude. Honnêtement, si effectivement vous croisez les tueurs, elle te servira de bouclier sans aucune once d'hésitation. Bref, tu entends @Teresa lui répondre, vous cherchez cette clé, et si elle est bien là, vous la trouverez. Mais peut être qu'une fois de plus Colette dit n'importe quoi ... Elle a lancé tellement de fausses rumeurs qu'il est difficile de penser qu'elle vérifie réellement ses sources, elle veut juste son scoop coûte que coûte, et elle l'aura, avant d'aller en prison, il ne peut pas en aller autrement. Bref, tu ouvres des tiroirs, tu fouilles dans des dossiers, s'il y a une clé, tu la trouveras, Teresa, Colette ou toi, peu importe ...

La messe est dite, à en croire le silence religieux qui s'installe entre elles trois. Colette ne rebondit pas sur les propos agressifs de cette pauvre Teresa... après tout, qui pourrait prétendre savoir comment il réagirait dans sa situation. Alors, en silence, elle essuie son arcade, remet de l'ordre dans ses cheveux. Elle vérifie la poche en tapotant légèrement sur sa veste et, après avoir vérifié du mieux qu'elle pouvait qu'elle n'avait rien perdu de sa superbe, elle se mit à la recherche des clés. C'était pesant, comme atmosphère. Pourtant, entre filles, on aurait pu faire mieux. Elles auraient bien pu échanger sur leurs histoires de coeur, elles auraient même pu se faire un masque en attendant la mort que ça aurait été plus sympathique. Non, faut sortir d'ici, parce qu'à l'extérieur attend la notoriété et la reconnaissance que lui apporteront toutes les révélations qu'elle possède. Elle se coince un doigt dans un tiroir, elle jure en silence lorsque, soudainement, elle entend un bruit de l'autre côté de la porte. Elle se redresse d'un coup, jette un oeil à ses compagnes d'infortune. « Je crois qu'on n'est plus toutes seules. » qu'elle lance, blême et blanche. Elle s'approche de la porte, pose la main sur la poignée et la fait tourner sous sa paume tremblante. Elle entrecouvre le battant, tente un regard dans le couloir mais la pénombre l'enveloppe et l'étouffe. Elle ferme la porte aussi discrètement que possible en tournant à nouveau la tête. @Jasmine et @Teresa l'observe comme si elles avaient vu un fantôme. « Fermez vos bouches de merlans fris et remettez vous à vos recherches... on ne peut plus perdre un instant si on veut s'en sortir vivantes. » arrogance, un rien provocante. Elle grimace, remet une mèche derrière son oreille et ouvre un nouveau placard. Tic tac, ça résonne à son oreille.

(OOTD) | Vous allez retourner l'endroit poussiéreux s'il le faut, il vous faut cette clé, il faut que tout le monde puisse réussir sa mission pour qu'un maximum puissent s'en sortir vivants, pour que tout le monde puisse repartir d'ici avec son coeur dans sa poitrine. Qu'est ce qui était en train de se passer au sous-sol ? Qu'est ce qui se passait à l'entrée ? Tu ne savais pas exactement, mais tu sentais que ça ne tournerait pas forcément bien pour qui que ce soit. Mais c'est comme ça que ça doit se finir, n'est ce pas ? Vous ne serez qu'un nombre infime à survivre ... Et dans le couloir un bruit semble se faire entendre. L'autre blondasse est certaine qu'ils arrivent. En même temps, à quoi est ce qu'elle pouvait s'attendre ? Il y avait du réseau, qui semble avoir disparu à nouveau, et elle envoie sa position. Ne se doutait-elle pas qu'ils arriveraient jusqu'à elle à un moment donné ? Elle vous avait eu avant, une aubaine, une chance dans un premier temps mais après ? Et donc, elle va vérifier s'il n'y a pas quelqu'un cette gourdasse. Vous n'avez pas pu vous empêcher de la regarder, de stopper vos recherches pour faire le constat qu'effectivement, s'il était certain qu'elle n'avait pas la lumière à tous les étages, la pression de plus en plus forte sur ses temps ne la rendait pas plus intelligente, au contraire. Mais que dire de plus ? Tu lui avais dit ce que tu avais sur le coeur, tu n'avais rien à ajouter à son idiotie devenue à présent légendaire. Qui s'en souviendrait réellement ? Personne, de toute façon, dès qu'elle le pourrait elle vous laissera crever ici, c'est comme ça que c'est écrit d'avance ... Et donc @Teresa semble se perdre dans ses pensées. Elle passe le flingue à @Colette, et elle te passe le couteau. Quoiqu'il arrive, tu te battras jusqu'à la fin de tout ça, tu sais que vous pouvez le faire, ensemble même si l'hispanique ne semble plus tellement y croire, comme si, elle réalisait qu'elle n'avait plus tellement de raison de se battre maintenant que @Kerruan n'était plus là ... Et si depuis le début il vous menait en bateau ? Et si ... Non, au vue de ce qui s'était passé dans le tunnel, ça n'aurait aucun sens ... Mais bon, dans les films d'horreurs, il y en a toujours un ou deux qu'on croit mort qui revient et ce soir, tu sais que ça sera le cas, tu en es persuadée. Est ce que ce sera @Joseph ? Un autre ? Une autre ? Difficile à dire, les certitudes se sont fait la malle depuis un moment mais vous ne tarderez plus à le savoir, à priori ...