■ Charli (morte)

Quand j'arrive sur la piste de danse, j'éteins la concurrence. Charli la queen du vogging en permanence, j'suis la pièce de résistance.

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PRENOM : Charli AGE : 32 ans LIEU DE NAISSANCE : Bukarest. OCCUPATION : Drag-queen, mother of the house La Ravlon et responsable du personnel. ORIENTATION : Pan. SITUATION PERSONNELLE : célibataire.

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Ce qu'il faut savoir de moi :
- Charli a 25 ans, bientôt 32… Ou comme elle si bien le dire, « Non, en vrai j’ai 25+7 ».
- Ses pronoms sont il, elle et iel, ça n’a pas d’importance.
- Elle est née en Roumanie (comme ses neuf frères et sœurs cadets), de parents ivoiriens avocats, venus en Roumanie pour le travail. Elle va passer son enfance et son adolescence entre Côte d’Ivoire, Roumanie et Etats-Unis, là ou une partie de sa famille vit.
- Adolescente, elle passe quasi toutes ses vacances à New-York et elle y rencontre la scène ballroom, et y découvre plus qu’une passion : un but dans sa vie.
- A peine sortie du lycée, il lui semblait indispensable de quitter son pays natal afin de vivre de sa passion là ou l’essence même du ballroom est née. New-York, New-York, voici la reine qui débarque !
- Elle va vivre quelques années là-bas, vivant de petits boulots, mais surtout de sa carrière drag et des soirées ballroom. Elle aurait pu rester aux US, mais une partie d’elle voulait apporter cet univers en Roumanie. Après tout, la communauté queer existe aussi-là, et elle voulait être ce porte-parole de son pays.
- De retour là-bas, avec sa renommé américaine, il n’était pas compliqué de se faire un petit nom sur scène… Mais ça payait difficilement toutes les factures… Et c’est là, parmi une tonne d’annonce qu’elle vit celle pour le camp.
- Un endroit qu’elle avait fréquenter enfant, qu’elle connaissait donc très bien. Et le salaire était bon, assez pour économiser et se concentrer pleinement sur le drag après. Un cycle ou, certes, quelques boulots annexe étaient nécessaire le reste de l’année, mais clairement, elle y gagnait pas mal de temps.
- Charli commença donc comme animatrice, dans le cadre de sport, mais surtout de danse. Dans sa carrière de drag et sa vie à New-York, elle vint à apprendre le voguing, le dancing et une quantité de danse de salon à en faire trembler tous les parquets du monde ! Il lui arrivait aussi à tenir des ateliers de couture ou de maquiller tout le monde pour des soirées qui s(y prêtait. Avec sa bonne humeur et sa volonté à transmettre son amour de l’art, il était plus qu’évident pour l’équipe administrative de l’embaucher.
- Cette routine s’était donc installée pendant plusieurs années : travailler au camp, économiser pour les mois suivants puis se plonger pleinement dans le drag. Charli devint vite une icône, et même si les cachets devinrent suffisant pour vivre, elle continua à travailler au camp pour une toute autre raison…
- Celle de la prévention. Être au contact des enfants étaient une chance de pouvoir leurs transmettre les notions d’amour, de tolérance et de bienveillance. Offrir un lieu de pays pour les enfants queer, s’ils venaient ici. Être un peu cette grande tante, prête à écouter, soutenir et aider ses enfants trop vite lâchés dans une société qui n’arrivaient pas à les accepter. Et comme dans le milieu du drag, Charli devint un monument des lieux, au point de doucement mais surement gravir les échelons. La dernière année au camp, elle était même devenue responsable du personnel, lui permettant de s’assurer que la bienveillance serait le maitre mot de toute l’équipe.
- Etant très proche de Babeth durant toutes ses années, il lui semblait plus que logique de revenir au camp car cette fois, le salaire allait être plus que suffisant pour réaliser le nouveau rêve de Charli : ouvrir son cabaret queer.
- En effet, après la fermeture du camp, l’artiste ne s’est pas laissé faire. Continuant son travail acharné, elle parvint à monter sa propre House, La Ravlon. Accompagnée de ses trois enfants, iels parcouraient l’Europe entière et les US pour montrer le prestige du drag roumain… Mais ce n’était pas suffisant pour la Mother qui très vite, n’avait qu’un rêve : ouvrir un lieu queer, safe pour toutes les lgbtqia+ d’un pays qui n’était clairement pas le plus ouvert du continent. En pleine capitale, pour s’amuser, se retrouver et revivre la beauté de ses soirées new-yorkaises, parisiennes et londoniennes.
- Et vu le chèque promis, l’amour qu’elle avait pour Babeth… Comment refuser de revenir ?
- Bien qu’elle travaille dans un camp de vacances, ne comptez pas sur Charli pour négliger son make-up ou ses outfits. C’est bien simple, la limite entre son personnage drag et elle… N’existe plus vraiment. Etant capable de se préparer en moins d’un heure, avec une garde-robe aussi gourmande que la sienne, il n’y a aucun problème pour elle d’être parfaite, même si une randonnée se présente à elle. (Sa colle à wig maison est à se damner !) Amour de la haute couture et des outfit féminin au masculin, elle adore porter des costumes ou des variantes de ce style… Sauf s’il faut faire la fête, là, il n’y a plus de limite.