■ Ilie (EN VIE)

People who think they know everything are a great annoyance to those of us who do.

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PRENOM : Ilie, prénom d'origine roumaine aux significations ma foi très représentatives d'après mon portrait numérologique. AGE : Une vingt-neuvième bougie célébrée il y a quelques semaines tout juste, un treize mai. L'excuse parfaite pour s’enivrer chaque année en visant les étoiles et bien plus encore... LIEU DE NAISSANCE : Quelque part à Craiova, en Roumanie. OCCUPATION : En charge de faire la pluie et le beau temps au nom de la Présidente du camp, je suis le parfait bras droit. Celui qui ne recule devant aucune difficulté ou aucune limite pour assurer le bon fonctionnement des lieux. Je me suis laissé distraire une fois de trop lorsque le camp a fermé... Cette fois, je serais inattaquable ! ORIENTATION : Homosexuel à la curiosité très ponctuelle, une appréciation enivrante des courbes masculines, d'une chaleur singulière qu'il est parfois difficile de retrouver chez les femmes. La liberté d’expérimenter et de vivre, tout simplement, lorsque l'envie est présente. Refuser toute interdiction ou injonction sous couvert de case à cocher. SITUATION PERSONNELLE : En constante quête du plaisir et de la liberté. Je n'ai aucune place pour l'engagement, je réserve cela à mon travail et à ce camp que je veux absolument voir cartonner à nouveau, après toutes ces années à préparer sa réouverture.

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Ce qu'il faut savoir de moi :
(UN) Plus jeune recrue de l’époque à accéder à un poste aussi avancé. Tu sais bien qu’ils sont nombreux à parler dans ton dos. C’est peut-être moins le cas aujourd’hui, parce que ton expérience te permet d’obtenir davantage de confiance de la part de tes ainés, mais à l’époque… Cette femme, Babeth, m’a d’abord ouvert les portes d’un épanouissement personnel dont j’ignorais tout, elle m’a tout appris, m’a initié à davantage encore avant de me confier les clés de ma propre réussite. C’est grâce à elle que je suis ici aujourd’hui, solide comme un roc, stable et heureux… Léger aussi ! Je ne l’ai jamais quitté, pas même après la fermeture du camp. Nous avons continué à collaborer, à préparer ce moment que nous avons tant rêvé. La réouverture des lieux n’a jamais été aussi proche et, avec elle, un goût d’accomplissement ô combien délicieux. (DEUX) TW : homophobie, abandon Tu répugnes autant que tu attires, parfois. Les années apportent un vent de fraicheur et d’ouverture sur le monde et les préférences sexuelles de chacun, à moins qu’il ne s’agisse tout simplement de mon attitude face au regard des autres qui change. Tu as été confronté très vite… Trop vite à l’homophobie. Aux remarques de parents maladroits, confrontés à ce que tu supposes être de la crainte à présent… Qui voudrait d’un fils PD… N’est-ce pas ? Tes parents ne voulaient surtout pas d’un enfant à ton image… C’est d’ailleurs pour cette raison qu’ils ont pris la tangente. J’ai assisté à ce naufrage de toute ma naïveté, de cette candeur enfantine qui ne permet pas d’anticiper sur les drames de la vie… Je pensais qu’ils resteraient, qu’ils accepteraient et soutiendraient la chair de leur chair. D’un pensionnat à un autre, emmerdé par les uns, traité comme une bête curieuse par les autres… Admiré pour ton stoïcisme, de marbre face aux attaques… Pour ton refus de céder à leurs attaques en sacrifiant ta propre lumière, ton éclat… Tu t’es hissé là où tu le devais en dépit des agressions… Et puis le premier été au camp, une bouffée d’oxygène, cette femme, plus âgée, imposante, respectée. C’est elle, ton modèle. C’est elle, qui a su te percevoir à ta juste valeur et déceler ton potentiel. Sans ses mots, tu n’aurais jamais réussi… Tu ne t’en serais pas sorti et tu aurais tout arrêté après une énième agression homophobe. S’assumer et se célébrer pour ce que nous sommes, mais à quel prix ? Celui d’une haine qui ne se justifie pas… Comment peut-on encore réalistement se positionner contre l’amour d’une personne pour une autre au vingt-et-unième siècle ?  (TROIS) Tu es extrêmement difficile à cerner, tu le sais. Tu n’as cependant rien du parfait cliché du mec mystérieux et ténébreux qui regarde tout le monde avec un côté sévère et menaçant… Celui qui fait grimper le baromètre d’un simple regard inquiétant. La curiosité non assouvie et un épais voile de frustration, ce sont ces éléments qui mènent un sacré paquet de personnes à partir du principe que je suis renfrogné. Je peux l’être, dès lors qu’on s’aventure trop en profondeur sur des terrains inaccessibles. Mon histoire n’appartient à personne d’autre que moi. Tu parles peu de ton passé, c’est un fait… Tu préfères te concentrer sur le présent, sur la lumière qui accompagne le futur que tu parviens aisément à coucher sur les contours du papier que tu noircis à ta guise. Talentueux, inspiré par les autres, par des scènes que tu préfères observer de loin plutôt que de vouloir à tout prix être le personnage principal d’un récit qui n’est pas le tiens. Analyser un peu plus les (ré)actions des autres, saturer l’espace de paroles inutiles un peu moins. Cordial et souriant, je suis même très chaleureux lorsqu’on sait comment s’adresser à moi. Tu as bon rapport aux autres, qu’il s’agisse des équipes que tu es chargé de driver, des enfants que vous accueillez ici depuis que tu as été repéré par Babeth ou des citadins que tu côtoies à l’année ou momentanément… Tu parviens plus facilement à être adoré des autres que détesté, et cela sans véritablement rechercher à être associé à une émotion précise… Tu te contentes de mener à bien tes objectifs, de vivre ta petite vie sans t’embêter avec le regard de ton entourage. Qu’on t’aime ou qu’on t’exècre… Peu importe… Toi tout ce qui t’intéresse, c’est de mener à bien tes objectifs professionnels !