Les perles du RP

Ilie a écrit:@Nymeria That's my girl

@Woody Je le dis !

@Kaïs je t'aime BB ! #parisianlife

Robbie a écrit:MDRRRRR
est-ce que c'est pas une stratégie d'un complice pour éliminer le + de monde possible ?

@nymeria j'te comprends, c'est le défilé des types à moitié à oilp sur les avatars aussi, je sais plus où donner de la tête

Ilie a écrit:Au fil de son récit, ta main trouve son chemin et ne se donne plus la peine de te consulter. Elle file à toute allure retrouver la sienne, la saisir en douceur pour lui communiquer la tendresse, l’attachement et toutes les émotions qui te viennent dès que t’es avec lui… Il n’a pas conscience de tout ce qu’il ébranle, de tout ce qu’il remet en question pour le meilleur quand il est là, présent, avec toi… Pour toi… « Déjà à l’époque, j’étais conscient de cette dualité qui l’animait… J’étais conscient qu’elle existait mais je ne voulais pas qu’elle puisse le définir… Je voulais continuer à le percevoir au-delà de ses maux, de ses démons et de tout ce qui faisait constamment se noircir son regard, même quand nous étions ensemble. Je me suis très naïvement persuadé que je pourrais faire la différence… Je pensais avoir les épaules suffisamment larges pour cela, pour l’aider, pour être le bon… Son phare au milieu de l’obscurité… Sa lumière… Son âme, s’il devait en être ainsi. » Apaiser ma gorge devient une priorité, elle est sèche, accablée par les mots qui fuient pour la première fois à ce sujet. « Je pourrais le jurer devant Dieu, je suis certain que mes efforts ont permis d’entrouvrir cette porte. Que notre histoire lui a permis de se retrouver… Mais tout ceci n’a pas duré… Chassez l’obscurité, elle reviendra aussitôt en galopant. » La réalité, celle qui arrache le cœur, brûle les ailes et irrite les paupières. Les cicatrices sont vives à nouveau, comme s’il était impossible de préparer cette putain d’omelette sans avoir à recasser tous ces œufs. « Il m’a trompé plus d’une fois, à l’époque, et j’étais persuadé que c’était le signe que j’attendais… Une sorte de volonté perverse de me faire fuir parce que je m’approchais de ce qui l’effrayait, de ce qui parviendrait à le sauver… En réaction, les tromperies se sont accentuées, sur le camp, avec pour objectif de me prendre pour témoin… Comme pour m’imposer une réalité cruelle… Son désintérêt… » La gorge se noue un peu plus et les mots tardent à me revenir… Tout l’inverse de souvenirs tellement vifs qu’ils resteront toujours là, qu’ils demeureront pour toujours aussi frais et traumatiques. « Du jour au lendemain, il m’a puni, a arrêté de me parler. L’ignorance comme lame d’un poignard empalé profondément dans le cœur… Il l’a retourné, enfoncé, retiré pour mieux le redéployer encore et encore, de ses actions avec les autres, de ses provocations jusqu’à ce que la goutte d’eau fasse déborder le vase, après le baiser exposé de trop, après l’humiliation de trop… J’ai commencé à me sentir mieux, à tourner la page… Cet été-là… Et non… Ce n’était pas il y a dix ans… Paris remonte à bien plus d’années que cela et nos silhouettes en sont la parfaite expression… » Tu relèves son portable pour attester de ton air frêle et juvénile, même de dos, avec la photo balancée par ce monstre… Ce n’est plus toi ! Ce n’est plus lui non plus… Tu te sens quand même obligé de le prouver, parce que la confiance n’est plus entre Robbie et toi… Parce qu’il n’a jamais vraiment su t’offrir le bénéfice du doute, en réalité. Si tel était le cas, tes peines n’auraient pas besoin d’être utilisées de la sorte pour justifier… Pour prouver… Pour agrémenter un putain de bourbier d’émotions dégueulasses et douloureuses. « Cet été-là… Je me suis rapproché d’un garçon qui m’a beaucoup soutenu, qui m’a écouté, qui m’a conseillé et énormément accompagné. Il n’y avait rien entre nous, ce n’était pas du tout ce que je recherchais à l’époque… Il aurait pu se passer quelque chose ensuite, peut-être… @Kaïs a eu vent de tout cela, et l’idée que je puisse appartenir à quelqu’un d’autre que lui, que je puisse me détourner définitivement et ne plus seulement être la victime de son silence… Il est devenu complètement fou… Complètement lui… »

Le silence est lourd, il règne en maitre depuis plusieurs minutes, mais il n’aura jamais le poids que peuvent avoir les mémoires que je porte. Ce que Robbie me demande de faire a les mêmes contours que cette fameuse nuit… Une torture voyeuriste, sous couvert de justice… Sous couvert de connaissance et d’enquête. Tu cèdes, une fois de plus. Tu arraches l’ultime suture et renonces à tout ce qui aurait pu te sauver pour la première fois. « Il m’a forcé à assister aux actes odieux qu’il lui a réservé comme punition, aux sévices qu’il a pu lui faire subir avec, pour promesse, de le tuer si je ne restais pas… De le tuer si j’appelais à l’aide ou si j’en parlais à qui que ce soit… » En parler m’est insupportable, revisualiser les événements l’est encore plus. L’œil gauche fatigue, et la perle roule malgré moi. J’affronte son regard, l’iris teinté de tristesse, d’amertume, de colère et de culpabilité. « Le garçon en question a essayé d’alerter @Babeth, puis d’en parler… Il pensait que je le soutiendrais et… J’ai trahi sa confiance… J’ai protégé @Kaïs pour ne pas avoir à vivre dans un monde où la possibilité qu’il puisse véritablement mettre une telle promesse à exécution pour me punir puisse se vérifier… J’ai choisi de le punir pour assurer sa survie quitte à renoncer à la mienne, à ma liberté… » L’aurait-il fait ? L’aurait-il abattu ? J’aurais toujours du mal à répondre à cette question… Pour ne pas dire que j’en serais incapable. Est-il à même de me comprendre à présent ? Perçoit-il enfin la situation pour ce qu’elle est… « À travers toi… C’est nous, qu’il attaque… Il continue à me punir, il me rappelle que je n’ai rien… Que je ne suis rien… Mais il a tort… Il se méprend et je le tuerais… Je le tuerais s’il t’approche à nouveau… » [i]T’en penses chaque mot… Tu ne le laisseras pas détruire Robbie… Pas lui… T’en crèverais alors… Quitte à y laisser ta peau et à te brûler les ailes…

Kaïs a écrit:

Ilie a écrit:Au fil de son récit, ta main trouve son chemin et ne se donne plus la peine de te consulter. Elle file à toute allure retrouver la sienne, la saisir en douceur pour lui communiquer la tendresse, l’attachement et toutes les émotions qui te viennent dès que t’es avec lui… Il n’a pas conscience de tout ce qu’il ébranle, de tout ce qu’il remet en question pour le meilleur quand il est là, présent, avec toi… Pour toi… « Déjà à l’époque, j’étais conscient de cette dualité qui l’animait… J’étais conscient qu’elle existait mais je ne voulais pas qu’elle puisse le définir… Je voulais continuer à le percevoir au-delà de ses maux, de ses démons et de tout ce qui faisait constamment se noircir son regard, même quand nous étions ensemble. Je me suis très naïvement persuadé que je pourrais faire la différence… Je pensais avoir les épaules suffisamment larges pour cela, pour l’aider, pour être le bon… Son phare au milieu de l’obscurité… Sa lumière… Son âme, s’il devait en être ainsi. » Apaiser ma gorge devient une priorité, elle est sèche, accablée par les mots qui fuient pour la première fois à ce sujet. « Je pourrais le jurer devant Dieu, je suis certain que mes efforts ont permis d’entrouvrir cette porte. Que notre histoire lui a permis de se retrouver… Mais tout ceci n’a pas duré… Chassez l’obscurité, elle reviendra aussitôt en galopant. » La réalité, celle qui arrache le cœur, brûle les ailes et irrite les paupières. Les cicatrices sont vives à nouveau, comme s’il était impossible de préparer cette putain d’omelette sans avoir à recasser tous ces œufs. « Il m’a trompé plus d’une fois, à l’époque, et j’étais persuadé que c’était le signe que j’attendais… Une sorte de volonté perverse de me faire fuir parce que je m’approchais de ce qui l’effrayait, de ce qui parviendrait à le sauver… En réaction, les tromperies se sont accentuées, sur le camp, avec pour objectif de me prendre pour témoin… Comme pour m’imposer une réalité cruelle… Son désintérêt… » La gorge se noue un peu plus et les mots tardent à me revenir… Tout l’inverse de souvenirs tellement vifs qu’ils resteront toujours là, qu’ils demeureront pour toujours aussi frais et traumatiques. « Du jour au lendemain, il m’a puni, a arrêté de me parler. L’ignorance comme lame d’un poignard empalé profondément dans le cœur… Il l’a retourné, enfoncé, retiré pour mieux le redéployer encore et encore, de ses actions avec les autres, de ses provocations jusqu’à ce que la goutte d’eau fasse déborder le vase, après le baiser exposé de trop, après l’humiliation de trop… J’ai commencé à me sentir mieux, à tourner la page… Cet été-là… Et non… Ce n’était pas il y a dix ans… Paris remonte à bien plus d’années que cela et nos silhouettes en sont la parfaite expression… » Tu relèves son portable pour attester de ton air frêle et juvénile, même de dos, avec la photo balancée par ce monstre… Ce n’est plus toi ! Ce n’est plus lui non plus… Tu te sens quand même obligé de le prouver, parce que la confiance n’est plus entre Robbie et toi… Parce qu’il n’a jamais vraiment su t’offrir le bénéfice du doute, en réalité. Si tel était le cas, tes peines n’auraient pas besoin d’être utilisées de la sorte pour justifier… Pour prouver… Pour agrémenter un putain de bourbier d’émotions dégueulasses et douloureuses. « Cet été-là… Je me suis rapproché d’un garçon qui m’a beaucoup soutenu, qui m’a écouté, qui m’a conseillé et énormément accompagné. Il n’y avait rien entre nous, ce n’était pas du tout ce que je recherchais à l’époque… Il aurait pu se passer quelque chose ensuite, peut-être… @Kaïs a eu vent de tout cela, et l’idée que je puisse appartenir à quelqu’un d’autre que lui, que je puisse me détourner définitivement et ne plus seulement être la victime de son silence… Il est devenu complètement fou… Complètement lui… »

Le silence est lourd, il règne en maitre depuis plusieurs minutes, mais il n’aura jamais le poids que peuvent avoir les mémoires que je porte. Ce que Robbie me demande de faire a les mêmes contours que cette fameuse nuit… Une torture voyeuriste, sous couvert de justice… Sous couvert de connaissance et d’enquête. Tu cèdes, une fois de plus. Tu arraches l’ultime suture et renonces à tout ce qui aurait pu te sauver pour la première fois. « Il m’a forcé à assister aux actes odieux qu’il lui a réservé comme punition, aux sévices qu’il a pu lui faire subir avec, pour promesse, de le tuer si je ne restais pas… De le tuer si j’appelais à l’aide ou si j’en parlais à qui que ce soit… » En parler m’est insupportable, revisualiser les événements l’est encore plus. L’œil gauche fatigue, et la perle roule malgré moi. J’affronte son regard, l’iris teinté de tristesse, d’amertume, de colère et de culpabilité. « Le garçon en question a essayé d’alerter @Babeth, puis d’en parler… Il pensait que je le soutiendrais et… J’ai trahi sa confiance… J’ai protégé @Kaïs pour ne pas avoir à vivre dans un monde où la possibilité qu’il puisse véritablement mettre une telle promesse à exécution pour me punir puisse se vérifier… J’ai choisi de le punir pour assurer sa survie quitte à renoncer à la mienne, à ma liberté… » L’aurait-il fait ? L’aurait-il abattu ? J’aurais toujours du mal à répondre à cette question… Pour ne pas dire que j’en serais incapable. Est-il à même de me comprendre à présent ? Perçoit-il enfin la situation pour ce qu’elle est… « À travers toi… C’est nous, qu’il attaque… Il continue à me punir, il me rappelle que je n’ai rien… Que je ne suis rien… Mais il a tort… Il se méprend et je le tuerais… Je le tuerais s’il t’approche à nouveau… » [i]T’en penses chaque mot… Tu ne le laisseras pas détruire Robbie… Pas lui… T’en crèverais alors… Quitte à y laisser ta peau et à te brûler les ailes…

Est ce que ça vaux la peine que je vous dise que tout ceci est un tissu de mensonges ? de toute manière, vous me croiriez pas n'est ce pas ? @Ilie, cordialement, je te hais

Ozias a écrit:@Nymeria
Juste pour avoir posté en même temps oui

Kaïs a écrit:

Ilie a écrit:Au fil de son récit, ta main trouve son chemin et ne se donne plus la peine de te consulter. Elle file à toute allure retrouver la sienne, la saisir en douceur pour lui communiquer la tendresse, l’attachement et toutes les émotions qui te viennent dès que t’es avec lui… Il n’a pas conscience de tout ce qu’il ébranle, de tout ce qu’il remet en question pour le meilleur quand il est là, présent, avec toi… Pour toi… « Déjà à l’époque, j’étais conscient de cette dualité qui l’animait… J’étais conscient qu’elle existait mais je ne voulais pas qu’elle puisse le définir… Je voulais continuer à le percevoir au-delà de ses maux, de ses démons et de tout ce qui faisait constamment se noircir son regard, même quand nous étions ensemble. Je me suis très naïvement persuadé que je pourrais faire la différence… Je pensais avoir les épaules suffisamment larges pour cela, pour l’aider, pour être le bon… Son phare au milieu de l’obscurité… Sa lumière… Son âme, s’il devait en être ainsi. » Apaiser ma gorge devient une priorité, elle est sèche, accablée par les mots qui fuient pour la première fois à ce sujet. « Je pourrais le jurer devant Dieu, je suis certain que mes efforts ont permis d’entrouvrir cette porte. Que notre histoire lui a permis de se retrouver… Mais tout ceci n’a pas duré… Chassez l’obscurité, elle reviendra aussitôt en galopant. » La réalité, celle qui arrache le cœur, brûle les ailes et irrite les paupières. Les cicatrices sont vives à nouveau, comme s’il était impossible de préparer cette putain d’omelette sans avoir à recasser tous ces œufs. « Il m’a trompé plus d’une fois, à l’époque, et j’étais persuadé que c’était le signe que j’attendais… Une sorte de volonté perverse de me faire fuir parce que je m’approchais de ce qui l’effrayait, de ce qui parviendrait à le sauver… En réaction, les tromperies se sont accentuées, sur le camp, avec pour objectif de me prendre pour témoin… Comme pour m’imposer une réalité cruelle… Son désintérêt… » La gorge se noue un peu plus et les mots tardent à me revenir… Tout l’inverse de souvenirs tellement vifs qu’ils resteront toujours là, qu’ils demeureront pour toujours aussi frais et traumatiques. « Du jour au lendemain, il m’a puni, a arrêté de me parler. L’ignorance comme lame d’un poignard empalé profondément dans le cœur… Il l’a retourné, enfoncé, retiré pour mieux le redéployer encore et encore, de ses actions avec les autres, de ses provocations jusqu’à ce que la goutte d’eau fasse déborder le vase, après le baiser exposé de trop, après l’humiliation de trop… J’ai commencé à me sentir mieux, à tourner la page… Cet été-là… Et non… Ce n’était pas il y a dix ans… Paris remonte à bien plus d’années que cela et nos silhouettes en sont la parfaite expression… » Tu relèves son portable pour attester de ton air frêle et juvénile, même de dos, avec la photo balancée par ce monstre… Ce n’est plus toi ! Ce n’est plus lui non plus… Tu te sens quand même obligé de le prouver, parce que la confiance n’est plus entre Robbie et toi… Parce qu’il n’a jamais vraiment su t’offrir le bénéfice du doute, en réalité. Si tel était le cas, tes peines n’auraient pas besoin d’être utilisées de la sorte pour justifier… Pour prouver… Pour agrémenter un putain de bourbier d’émotions dégueulasses et douloureuses. « Cet été-là… Je me suis rapproché d’un garçon qui m’a beaucoup soutenu, qui m’a écouté, qui m’a conseillé et énormément accompagné. Il n’y avait rien entre nous, ce n’était pas du tout ce que je recherchais à l’époque… Il aurait pu se passer quelque chose ensuite, peut-être… @Kaïs a eu vent de tout cela, et l’idée que je puisse appartenir à quelqu’un d’autre que lui, que je puisse me détourner définitivement et ne plus seulement être la victime de son silence… Il est devenu complètement fou… Complètement lui… »

Le silence est lourd, il règne en maitre depuis plusieurs minutes, mais il n’aura jamais le poids que peuvent avoir les mémoires que je porte. Ce que Robbie me demande de faire a les mêmes contours que cette fameuse nuit… Une torture voyeuriste, sous couvert de justice… Sous couvert de connaissance et d’enquête. Tu cèdes, une fois de plus. Tu arraches l’ultime suture et renonces à tout ce qui aurait pu te sauver pour la première fois. « Il m’a forcé à assister aux actes odieux qu’il lui a réservé comme punition, aux sévices qu’il a pu lui faire subir avec, pour promesse, de le tuer si je ne restais pas… De le tuer si j’appelais à l’aide ou si j’en parlais à qui que ce soit… » En parler m’est insupportable, revisualiser les événements l’est encore plus. L’œil gauche fatigue, et la perle roule malgré moi. J’affronte son regard, l’iris teinté de tristesse, d’amertume, de colère et de culpabilité. « Le garçon en question a essayé d’alerter @Babeth, puis d’en parler… Il pensait que je le soutiendrais et… J’ai trahi sa confiance… J’ai protégé @Kaïs pour ne pas avoir à vivre dans un monde où la possibilité qu’il puisse véritablement mettre une telle promesse à exécution pour me punir puisse se vérifier… J’ai choisi de le punir pour assurer sa survie quitte à renoncer à la mienne, à ma liberté… » L’aurait-il fait ? L’aurait-il abattu ? J’aurais toujours du mal à répondre à cette question… Pour ne pas dire que j’en serais incapable. Est-il à même de me comprendre à présent ? Perçoit-il enfin la situation pour ce qu’elle est… « À travers toi… C’est nous, qu’il attaque… Il continue à me punir, il me rappelle que je n’ai rien… Que je ne suis rien… Mais il a tort… Il se méprend et je le tuerais… Je le tuerais s’il t’approche à nouveau… » [i]T’en penses chaque mot… Tu ne le laisseras pas détruire Robbie… Pas lui… T’en crèverais alors… Quitte à y laisser ta peau et à te brûler les ailes…

Est ce que ça vaux la peine que je vous dise que tout ceci est un tissu de mensonges ? de toute manière, vous me croiriez pas n'est ce pas ? @Ilie, cordialement, je te hais

@Kirby a écrit:

And I just keep on thinking how you made me feel better
And all the crazy little things that we did together
In the end, in the end, it doesn't matter
If tonight is gonna be the loneliest
You'll be the saddest part of me
A part of me that will never be mine
It's obvious
Tonight is gonna be the loneliest

Et il fait son entrée triomphale le prince. Il ouvre les portes de la chapelle avec grand fracas, prêt à relater sa bataille épique tel un dramaturge à qui veut l'entendre. Il avait bien vite décampé du manoir une fois sa victoire assurée et avait commencé à faire son chemin jusqu'au dortoir au cas où ses camarades s'y trouveraient mais c'était sans compter sur les quelques personnes qu'il a vu se diriger vers la bâtisse. Qu'on ne s'y trompe, il a bien pris le chemin de ses quartiers avant que cette boule intuitive ne l'incite à rebrousser chemin pour rejoindre les autres. C'est l’œil toujours ensanglanté et clos, mais le sourire éclatant qu'il se présente face à l'attroupement. Veni, Vedi, Vic- La dernière syllabe lui échappe dès lors qu'il croise le regard de @River rougit par les larmes. Un étrange frisson vient parcourir son corps tout entier et les flashs recommencent à émerger. Non. Il se tourne alors vers @Abigaëlle, aux pieds de @Robbie. Recouverte d'un sang qui n'est pas le sien. Non. La silhouette de @Nymeria est toute proche, le regard du blond la recouvre, il passe de ses jambes à son visage lui aussi en larmes. Il scanne. Il le doit. Tour à tour il observe chaque visage. À la recherche de quoique ce soit. De qui Woody. que ce soit. Jusqu'à ce que son regard ose enfin se poser sur l'inévitable. Pourtant là depuis le début, auprès de @River et @Beckett. Non. Il s'approche d'un pas robotique notre héritier, sans vraiment rien calculer ni contrôler c'est son corps qui se propulse vers la scène responsable de ce silence. Il s'arrête à son pied et les flashs resurgissent. Le corps est substitué par un teint bien plus pâle, une carrure bien moins imposante. Pas de sang qui se déverse. Juste une absence totale de chaleur. Des lèvres bleues. Une fin de la peine de vie. Le début de ses maux. Il a les deux genoux au sol Kirby. Il ne saurait pas dire à quel moment il a chuté. Se tenait-il vraiment debout ? Il- je ne sais plus. Le regard quitte le sol pour retrouver la silhouette sans vie et le traumatisme se répète. Oh ! Il laisse échapper. Ohhh. Il réitère. Il se relève, difficilement. Un long silence. Une boule dans sa gorge. Il regarde autour, le visage inexpressif, silencieux lui aussi. Puis soudain. Bah ! Bon sang Woody tu où te cachais-tu ? Le sourire est bien vite réapparu sur le doux visage, mais pourtant le regard est vide. Il se précipite sur son acolyte. Poussant @Beckett au passage, il soulève le corps et son propre torse est imprégné du crime qui lui échappe. Il passe le bras du sportif autour de ses épaules et passe sa propre main autour de sa taille. Allez, en route vers l'infirmerie. @Ziggy va te rafistoler en un clin d’œil ! Quelle honte ! Vraiment, le reste du camp se contentait de rester immobile au lieu d'apporter les premiers soins au métisse. Il entend le grognement approbateur s'échapper de la bouche de son ami mal en point. Tiens bon, tu dois encore entendre l'incroyable récit de ma bataille ! Tout va bien. Tout va bien. On va le soigner. Il se dirige vers la porte de la chapelle, les pieds de @Woody traînant bien que mal au sol.