NOM & PRÉNOM : Colby Patricia Montgomery, née Colby Patricia McQuinn. ÂGE & DATE DE NAISSANCE : Colby a 60 ans, bien que son visage ne le montre pas complètement. La chirurgie esthétique, ça a du bon. Elle est née ici à Cloudcroft le 16 avril 1963. NATIONALITÉ & ORIGINES : Colby est tout ce qu'il y a de plus américaine possible, sans l'excès des armes feu et le patriotisme. En fait, physiquement, elle fait ses origines, mais d'un point de vue politique, elle n'aime vraiment pas son pays. Le 4 juillet ? Un jour aussi banal qu'épouvantable puis que c'est ce jour-là qu'est décéder l'amour de toute sa vie. À CLOUDCROFT DEPUIS... : Depuis toujours ou presque. Colby a vécu ici son enfance son adolescence ici. Bien qu'elle ait quitté la contré pour faire ses armes de guerre d'autrice à New-York, dès que l'occasion pour elle de s'acheter une maison ici, c'était chose faite. Cloudcroft était son endroit de prédilection pour écrire, seule, dans sa grande maison victorienne qu'elle admirait étant gosse. Elle est donc plus ou moins une citoyenne à mi-temps. C’est simple, elle vit ici 9 mois sur 12. Les affaires se déroulent dans tout le pays mais son cœur et le processus créatif se trouvent bel et bien ici. Peut-être est-ce parce que son défunt marin a perdu la vie Colby aime vivre accroché à ce rêve qu'aurai pu être sa vie si Adrian était à ses côtés. PROFESSION : : Son emploi à plein temps et celui d'autrice. Sa spécialité, les histoires d'amour. Les romances, belles, irréalistes, celles qui vont four faire crincer des dents tellement c'est gnagnangang et qu’on voudrait tous vivre ça... Et pourtant ça marche. Au début, ce n'était qu'une façon cathartique de supporter le décès de son époux... Et puis, elle y a pris gout. Assez pour voir son premier livre être annoncé comme le coup de cœur du New-York Times. Et les choses amenant à une autre... Elle n'a plus rien à prouver tant ses histoires sont captivantes, douces et sincères. Plusieurs de ses œuvres ont déjà été adapté au cinéma ! En dehors de son temps d'écriture et la promotion de ses œuvre, Colby fait énormément d'associatif. Qu'il s'agisse d'aide pour des personnes sans domiciles fixes, des personnes vivant avec l'alcoolisme, des dons, des stages d'écritures pour des personnes n'ayant pas accès à l'éducation, par exemple Ce sont des choses qu'elle rend possible grâce à sa fortune. Elle dépense tellement qu'elle a vu sa place de milliardaire s'efface car elle donnait trop. Ce qui, ça va sans dire, n'est pas du tout un problème pour elle bien au contraire. Mais elle n'est pas uniquement un portemonnaie sur patte. Elle donne réellement de sa personne et participe physiquement à beaucoup de ses évènements. Son préféré ? Aider la Croix Rouge dans ses formations aux premiers secours. Depuis 35 ans, elle est l'ambassadrice de cette ONG et donne donc des cours sur les premiers soins et les choses à faire pour aider une personne en situation dangereuse. Il n'est donc pas rare de la voir trainer avec eux, ou des ambulanciers, car elle continue d'être présente sur le terrain pour apprendre et pouvoir, par la suite, donner son savoir pour, elle l'espère, sauver des vies. De ce fait, et pour suivre cette fausse carrière d’ambulancière, l’autrice suit un programme sportif assez conséquent. Elle est de ce fait, bien plus sportif qu’on ne pourrait le penser. Et d’une certaine façon, ça la détend. Il n’est donc pas rare de la voir courir le matin ou le soir dans les rues. Elle a plusieurs sessions d'écriture par jours, entre ses évents caritatifs SITUATION SOCIALE : Veuve, et depuis plus de 40 ans. Adrian, alors jeune étudiant prometteur à une grande carrière dans la chirurgie, décéda d’un coma éthylique lors d’une soirée bien trop arrosée. Ils étaient ensemble depuis 5 ans déjà. Le mariage était prévu pour l’automne suivant, les invités savaient déjà tout… Et le destin en décida autrement. Une séparation violente. Suffisamment pour que Colby perde ce qu’elle avait de plus cher à ses yeux. Son enfant. Un malheur ne venant jamais seul, le chagrin fut si violent, si intense qu’elle la perdit à six mois de grossesse. Elle ne s’est jamais vraiment remise de la destruction de sa famille, n’a jamais réussi à ouvrir son cœur à nouveau vers quelqu’un d’autre. Les seules fois où ses émotions prennent le dessus, sont visibles, c’est entre ses lignes, dans des pages blanches obscurcies par des mots qu’elle n’arrive pas toujours à dire. C’est bien pour ça que ses romans fonctionnent aussi bien. Car ils disent ce que personne n’arrive à dire, à transmettre ce que Colby ne parviendra jamais à dire. Ecrire lui à, dans un sens, sauver sa vie. Bien qu’il ne fut plus de ce monde, Colby, avec l’accord de sa belle-famille, vécu un mariage posthume. Une cérémonie symbolique. Un mariage ou la mariée était en noir, seul, devant du granite et une date bien trop proche du présent que du futur. ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle, même si ça fait bien longtemps qu’elle ne se pose plus de question à ce sujet. . RÉPUTATION À CLOUDCROFT : Les gens ont tendance à dire que Colby représente parfaitement l’expression « ce sont les cordonniers qui sont les plus mal chaussés. » Colby écrit des histoires d’amours, des happy-ending qui ont su faire vibrer le monde entier. Mais elle n’a jamais eu cette chance. C’est une femme souriante et aimante dont il n’est pas difficile de voir un peu de tristesse dans son regard malgré tout. Elle est accessible, sincère, loin de ce qu’on pourrait penser des gens ayant une fortune similaire. Certains pensent peut-être qu’elle est hypocrite, mais c’est rare. Les gens pensent surtout qu’elle n’a pas eut de chance au début de sa vie mais que le vent a enfin tourné et ça, malgré ses déboires qu’elle a pu avoir avec l’alcool, dans le passé. LE HIGHLIGHT : Ses instants sont nombreux tant elle est une figure appréciée de la ville. Malgré sa discrétion dans les médias, —il faut bien avouer qu’elle n’a plus vraiment besoin de faire de communication quant à ses sorties nouvelles—, il y a un jour où une cérémonie fut à son honneur. C’était il y a 12 ans. Dix ans encore auparavant, Colby avait ouvert une bourse pour une centaine d’étudiants venant de la ville dont les revenues familiales ne leur permettraient pas d’aller à l’université. Pour remercier de ce geste et de ses 10 ans de soutien, le maire lui offrit symboliquement les clefs de la ville. Clefs qu’elle dédié à Adrian : « A mon cher et tendre ange gardien, Adrian. Je sais que, aux côtés de notre Seigneur, tu me soutiens, tu nous soutiens tous et sans cette amour, je n’aurai jamais réussi. Je ne serais pas là où je suis… Tu me manques tous les jours que Dieu fait. Alors, ce soir, ces clefs, elles sont pour toi. Je t’aime. Puisses-tu continuer à veiller sur nous comme tu le faisais de ton vivant. » LE SETBACK : Début des années 2000, Colby avait eut un passage un peu à vide. Psychologiquement affaibli par une maison d’édition qui voulait tout maitriser, l’autrice avait du mal à garder la tête hors de l’eau. Et comme le temps une torture cyclique, l’anniversaire du décès d’Adrian arriva… Malgré la promesse que Colby s’était faite de ne pas toucher une goutte d’alcool, sa tristesse la fit céder. Un verre, un autre, encore, et encore. Suffisamment pour la retrouver dans les rues, titubant, pleurant longuement. Ce soir-là, elle voulait se foutre en l’air. Et elle tenta de le faire dans un parc où une projection à ciel ouvert avait eu lieu, aux yeux de tous et de toutes. Mais l’arme n’était pas chargée, et elle s’effondra devant tout le monde, dans son propre vomi. Après un long séjour, et des excuses publiques, Colby décida de se reprendre en main. Pour elle, si l’arme n’était pas chargée, que cet oubli venait du Ciel, c’était parce qu’elle avait encore des choses à offrir au monde. Son heure n’était pas venue, et ainsi elle comprit qu’elle devait dédier sa vie aux autres. Après ça, plus jamais elle ne tomba aussi bas. TRAITS PARTICULIERS : Colby est gauchère. Elle a écrit 45 romans et plus d’une centaine de nouvelles. Elle possède des royalties sur une bonne vingtaine de films et série retraçant ses histoires. Tous ses romans sont dédiés à Adrian. Elle écrit essentiellement de la romance, mais elle a parfois tenté le défi d’écrire du polar ou bien de l’horreur. Des ouvrages appréciés bien que les ventes ne fussent pas aussi bonnes. Elle a une conception unique de la religion. Elle est croyante, mais ne va pas à l’Eglise.
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